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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 18:53
Il ne pensait plus, il agissait par pur instinct : la curiosité, connaître enfin ceux qui le torturaient depuis des années. L'homme se leva et monta sur sa de salon, il posa un pied puis l'autre sur le bitume. De suite la porte se referma derrière lui sans bruit, mais il n'y porta pas attention. La femme lui parla sans bouger les lèvres. "Viens donc, c'est ta récompense, viens rejoindre ta famille. Ici, on est bien, il ne fait pas si chaud que les gens le disent tu sais." Puis une autre voix vint l'attirer. Celle-ci lui était familière, une voix si.... il pencha la tête sur le côté pour mieux l'entendre, et accéléra le pas quand il l'eut reconnue, c'était celle de sa femme. Ils l'avaient amenée avec eux dès la première rencontre. Ils disaient qu'ils allaient le récompenser et que ça n'irai pas loin, qu'ils ne savaient pas que c'était sa femme, puis ils avaient pris sa fille. Il allait enfin la revoir, enfin ! Une larme roula sur sa joue et lui aussi tandit les bras.
La femme baissa légèrement la tête, fit un pas ..é et glissa dans la faille, amenant sa femme avec elle. "Non !" L'homme cria, elle devait le prendre avec lui, c'était sa récompense pour toutes les âmes qu'il leur avait offertes, tous les risques qu'il avait pris, il méritait de revenir auprès de sa femme et de sa fille. Alors il courut jusqu'à l'ouverture et se pencha en pleurant c'est tout ce qui lui restait. Des mains toutes aussi blanches les unes que les autres surgirent et l'attrapèrent par le col, il put alors voir ce qu'était devenue sa femme et sa fille, il vit aussi l'enfer et il réalisa, mais trop tard, il tomba à la renverse et la faille se referma sur lui. Son cri résonna dans le noir mais pas dans son monde. Dans le salon, la bière posée sur la table basse disparue pour laisser place à un trou noir que la police découvrira plus tard en même temps que les corps de ses victimes cachés dans divers coin de son appartement.
Théo avait prévenu les parents de Jessie et ils s'étaient tous rendus à l'hôpital. Déjà de profondes cernes marquaient les vieux yeux de la mère à Jessie. L'inquiétude atteignait son paroxysme parmi ces trois personnes. Bientôt une heure que le médecin leur avait promis le premier diagnostic. Des gens passaient et repassaient dans le hall d'entrée clair, une pendule blanche accrochée au mur indiquait déjà deux heures du matin. L'hôpital était à la fois calme mais plein de bruit, des ombres inconnues passaient devant leur yeux mais seulement à chaque bruit de pas qu'il levaient la tête espérant qu'il s'agissait enfin du médecin, mais toujours rien. Théo se leva finalement et fit les cent pas dans le couloir, en marmonnant dans le vide. Il ne pouvait oublier ce terrible instant où elle lui a échappé. Il aurait du la retenir, elle n'aurait pas du lui échapper.
Un homme grand et dégarnit, s'approcha des parents de lJessie qui cette fois-ci ne réagirent pas. "Monsieur et Madame Lise ?
Ils levèrent brutalement la tête. Le père acquiesça de la tête.
- Votre fille est tirée d'affaire.
Il leur sourit et remonta ses lunettes rondes sur son nez.
-Nous pouvons la voir alors !
- Eh bien... Non. Elle est encore dans le coma, un coma léger dont elle devrait sortir dans quelques jours. Elle a besoin de repos. Elle a quelques contusions et une côte cassée, rien qui ne puisse s'arranger.
Théo écoutait attentivement, se retenant de secouer le médecin pour les avoir fait attendre aussi longtemps.
- Rentrez donc chez vous, passez dans deux jours. Je suis désolé.
- Deux jours ! Vous voulez rire !
Le médecin se retourna calmement vers Théo qui serrait fort ses poings.
- Vous êtes...
- Je suis son petite ami et j'ai droit à un peu plus d'explications.
-C'est pour son bien. Je ne peux pas faire autrement. Si vous souhaitez réellement son rétablissement suivez mes conseils.
EN colère, Théo sortit prendre l'air.
Le père de Jessie se leva et aida sa femme à an faire autant.
- Merci Docteur." Il lui serra la main.
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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 19:08
L'homme arriva chez lui, il lui fallut s'y prendre à quatre fois pour pouvoir passer la clef dans le trou et ouvrir la porte. "C'est pas de ma faute, ils m'y ont poussé. Une bière, il me faut une bière. J'ai fait ce qu'ils voulaient, maintenant ils devront me laisser tranquille." Il ne cessait de se retourner pour voir s'il n'y avait personne. La paranoïa avait toute emprise sur son cerveau. Il se servit une bière et s'assit face à la télévision éteinte. Il tremblait. "Ils ont détruis ma vie, et je n'ai jamais vu leurs visages, ils m'ont obligés à leur donner des vies et ils en veulent toujours plus !" Il posa sa bière sur la vieille table basse et s'appuya au dossier du canapé gris troué de brûlure de cigarettes tombée quand il s'endormait devant la télé. Depuis qu'ils étaient entrés dans sa vie, il avait totalement changé, perdu son travail et avait déménagé quatre fois en espérant qu'ils ne le retrouveraient plus : mais à chaque fois ils revenaient vers lui.
Soudain, un sifflement résonna dans sa tête et lui donna l'impression que son cerveau se déchirait. "Il reviennent ! Non, je ne veux plus, c'est trop pour moi !". Il se tenait les temps en criant et en se balançant d'avant en arrière. Puis lentement il se calma et leva les yeux droit devant lui, ses yeux s'agrandirent et brillèrent, il allait les voir. Une grande porte noire se matérialisa. De dessous passait une forte lumière froide. Elle s'ouvrit sans bruit face à lui. On aurait dit un trou noir, mais vite le brouillard se dissipa et apparut alors la route où avait eut lieu l'accident, comme à chaque fois. Il n'y avait pas le corps de la jeune fille, mais la voiture y était, précédfée de deux traces de gomme noire bien parallèles, celles de la voiture, de sa voiture. Une brume blanche recouvrait encore finement le sol, mais tout était facilement visible. Lentement , la douleur dans sa tête se dissipa pour laisser place à une inquiètante paix. Il n'avait plus peur, il était bien. C'était pareil à l'habitude, il connaissait tellement bien leur façon de faire, mais à chaque fois il se laissait avoir. "Allons mon ami, tu t'inquiètes un peu trop, mais tu a fait ce que tu devais, maintenant elle est à nous, c'et tout ce qui compte. A présent nous allons te remercier comme il se doit."
Sur ces mots, la route se mit a frémir et, d'entre les deux traces laissées par les pneus, une faille s'ouvrit, l'estomac du pauvre homme se tordit mollement. Des morceaux de bitume s'arrachaient, puis d'un coup, la faille s'élargie. De la fumée s'en échappa et virevolta en faisant des boucles. La vague impression d'assister à un rêve le submergea, une main blanchâtre parut à travers la fumée, de là s'extirpa une grande femme élancée et aussi blanche que sa main. Ses cheveux couleur d'ébène se soulevaient sur ses épaules comme portés par un coussin d'air, de grands yeux d'un bleu glacé semblaient manger son fin visage.Une longue robe blanche tombait sans conviction sur ses hanches maigres et osseuses. Elle tendit les bras en souriant à l'homme, un sourire tellement vrai....

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 19:00
Il la regarda droit dans les yeux et devina. Il  la connaissait si bien, il aurait presque put lire dans ses pensées.
- Ce n'est pourtant pas la première fois qu'elle sort, loin de là !"
Elle préféra ne pas répondre, de toute façon c'était stupide de croire que quelque chose allait arriver à sa fille. Elle retourna dans son bureau et n'en sortit pas avant que le téléphone se mettre à sonner.

Ils arrivèrent enfin à la boîte, tout le monde était déjà arrivé et les attendait devant un grand bâtiment sombre d'où s'échappait de la fumée par dessous la porte d'entrée. Jessie sortit de la voiture la première, elle était déjà un peu excitée comme si c'était la première fois qu'elle ne rentrerait pas chez elle avant le matin. Elle tira sur sa jupe pour éviter qu'elle ne remonten Théo se tenait maintenant derrière elle et souriat d'un air ravi. Il lui prit la main et entreprirent de traverser la route à peine éclairée par un vieux lampadaire. Elle le tira un peu fort, elle était visiblement pressée, il fit exprès de traîner les pieds. Elle sautillait en riant comme une enfant, soudain, son rire s'arrêta, elle tourna la tête. Théo eut à peine le temps d'entendre le moteur hurler, et la voiture lui arracha sa copine des mains. Il sentit glisser sa fine main, il ne pouvait la retenir, la force exercée par la voiture était bien trop grande.

C'est juste après qu'il réalisa que Jessie lui avait crié de courir mais le mal était fait. Tant de pensées se bousculaient dans sa tête, il restait planté au milieu de la route et il avait la ferme impression que son coeur allait exploser dans sa tête. Lentement, il regarda bers la voiture qui s'était arrêtée dix mètres plus loin dans un horrible crissement de pneu. Jessie se trouvait deux mètres à côté de la voiture, sur le dos, ne bougeant pas. Un homme descendit de la voiture, il semblait perdu et un peu effrayé. Il se passa la main dans les cheveux en tremblant, il ne se rendit pas encore compte de ce qu'il venait de commettre. Théo se précipita vers sa copine et se jeta à genoux, il lui souleva la tête sans arrêter de répéter : "Réponds moi, réponds moi!" Comme s'il était persuadé que ses yeux reprendraient vie et qu'elle rirait de ce qui venait de se passe. Mais ses yeux étaient bel et bien morts et bientôt ils seraient vitreux pouis le corps de la jeune fille se raiderait sous l'effet de la raideur post-mortem. Il se retourna brutalement, l'homme le fixait d'un air terrifié, il ne cessait de se frotter le visage en secouant la tête d'un geste de négation. Théo se dirigea fermement vers lui et lui attrapa le col de sa chemise sale : "Et bien, qu'attendez vous connard pour appeler une ambulance ! Vous avez vu ce que vous avez fait !"
Théo le secouait d'avant en arrière en pleurant. L'homme se contenta de hocher la tête et se frotta de nouveau le visage.
_ Répondez-moi ! regardez-la !
Il montra Jessie du doigt, sa jupe était déchirée, son visage tourné vers le ciel et couvert de sang était à peine reconnaissable, le choc avait été violent. On voyait bien la marque du pare-choc sur son ventre. Quant à la voiture, elle portait à peine un emboutissage sur l'avant. Alors que Théo s'acharnait à faire prendre conscience de sa faute grave à l'homme, déjà des curieux s'étaient assemblés pour voir ce qui se passait d'intéressant. Ils se bousculaient comme des charognards, des questions circulaient dans la foule. Mais Théo ne voyait rien d'autre que l'homme, la voiture et Jessie. Il lâcha le type qui ne bougea toujours pas et fixait encore la fille. Il rentra les mains dans ses poches et les serra en poing sans force.
- Allez téléphoner aux urgences pauvre con !
Puis une voix résonna.
- L'ambulance arrive!"
C'est seulement à ce moment que l'homme réagit, troublé, il sauta dans sa voiture et démarra, poussé par une force inconnue, il s'enfuit, de toute façon il n'était plus l'affaire de Théo mais de la police.
Les ambulanciers descendirent de la fourgonnette avec une civière et un masque à oxygène. Ils le posèrent sur le visage de Jessie et l'emportèrent.
Les amis de Théo, qui avaient assisté à la scène, se décidèrent enfin à venir le soutenir mais il les repoussa violemment. Les médecins refusèrent catégoriquement qu'il montât dans l'ambulance. Il prit alors la voiture de Jessie et roula à toute allure pour tenter de se détendre.
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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 09:09
Aujourd'hui je commence une nouvelle série. Je vais copier des romans que ma fille Ancilla a écrits. J'espères qu'ils vous plairont et que vous mettrez des commentaires.


Elle se passa un dernier coup de brosse dans les cheveux, il pouvait bien attendre une minute. Puis elle descendit en trombe les marches des escaliers. Elle se dépêchait de finir d'enfiler sa veste quand sa mère sortit de son bureau, situé derrière le salon. "Jessie, tu y va ?

- Ouais, mais je serai là vers..., enfin, très tôt le matin.
- C'est Théo qui vient te chercher et qui te ramènera ?
Elle fronça les sourcils, une impression bizarre lui frappa l'esprit quand sa fille lui sourit.
- Ce n'est pas lui qui me ramènera, je rentrerai seule avec ma voiture, pour l'instant c'est lui qui l'a.

Jessie tressautait d'impatience, elle attendait ce jour depuis deux semaines, elle allait fêter avec ses amis leur entrée dans cette école d'ingénieurs.
- Bien, je ne vais pas te retenir plus longtemps."
Elle s'approcha de sa fille et l'embrassa comme pour lui dire adieu, elle aurait aimé la retenir, juste pour être certaine qu'elle serait près d'elle cette nuit. (Je ne peux pas aller contre le destin). Cette pensée siffla dans son cerveau comme un coup de vent qui arracherait une tuile mal accrochée. Mais elle l'oublia de suite.
Jessie franchit le pas de la porte et s'enfuit dans sa voiture. Par la fenêtre sa mère put la voir s'éloigner avec son copain. Elle rabaissa le rideau du salon et se laissa tomber dans le fauteuil puis ferma les yeux. Deux lourdes mains s'abattirent sur ses épaules, elle sursauta et se retourna brutalement. "Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur. Tu me parais bien tendue ce soir.
Il s'assit en face d'elle et lui prit les mains.
-Non, ce n'est rien.... A suivre.....
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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 19:50



Ici il est écrit amour. Avec mon mari nous avons fêté nos 30 ans de mariage.
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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 19:06



























http://www.encyclopedie-universelle.com/abbaye-scriptorium4m.html




























http://www.autoconstruction.info/Accompagnement-vegetal-des.html

Elle est native des régions tempérées d'Eurasie. En médecine naturelle, on utilise l'écorce arrachée aux jeunes rameaux et dépourvue de tout bois. Il ne faut pas qu'elle ait plus de 2mm d'épaisseur et il faut absolument enlever la couche de lichen qui la recouvre. Quand l'écorce est sèche, elle s'enroule en un cylindre. Sa couleur reste rouge jaunâtre à l'intérieur. On la récolte souvent dans la nature mais elle peut être cultivée à des fins commerciales. Avant de l'utiliser la drogue est stockée pendant au minimum un an ou traitée à la chaleur pendant une heure environ à une température de 100°. Ceci est nécessaire à la transformation des dianthrones de glucofranguline (présents dans l'écorce fraîche) en dérivés d'anthracène à effet laxatif. En effet, les dianthrones de glucofranguline provoquent d'importants vomissements. On l'utilise en décoction légèrement laxative à raison d'une cuiller à café par tasse à prendre au coucher ou bien 2 à 3 tasses dans la journée. On la donne dans les cas de constipation chronique et là où il ne faut pas irriter les intestions. On ne doit pas en boire pendant l'allaitement car les dérivés d'anthracène passent dans le lait maternel. Autrefois on l'utilisait à la place de la rhubarbe qui n'était importée que pour les patients importants.
C'est un arbuste qui peut atteindre 1 à 5 mètres de haut. Ses branches sont graciles, cassantes, sans épines, et l'écorce est lisse, brillante de couleur brun gris avec des taches pâles (stomates). Ses sols de prédilection sont acides. Elle pousse dans les aulnaies, les bois humides et les fourrés de la plaine à la montagne. Les feuilles sont alternes et à pétiole court. Elle présente des veines proéminentes. Sa floraison a lieu de mai à juin. Ses fleurs sont blanches verdâtres et sont disposées en cymes lâches, de 10 à 20 par amas. Le fruit est une petite drupe globuleuse avec 2 ou 3 graines d'abord rouge puis violet noir en mûrissant. Les fleurs apparaissent les unes après les autres. On trouve donc des boutons, des fleurs, des fruits verts et des fruits mûrissants sur le même arbuste et au même moment.
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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 16:25
Ce matin Bacotte a mis un commentaire sur mon blog me disant de me rendre chez elle pour voir. Imaginez ma surprise. Elle m'a décerné un prix. Donc le voilà!



IL faut maintenant que je la partage. Dur dur de choisir les blogs...

Il faut citer le blog de la personne qui nous le décerne, puis exposer le prix, mettre le règlement et l'offrir à 6 personnes que l'on averties.

Donc voici les 6 blogs que je distingue :

- Deniseb05

- Cerisette

- Cheyennesmala

A-t-on le droit ????

- Bacotte

- Babeth

- Ysa
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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 18:59
























































http://www.vuparlea.com/index.php


Son habitat est l'hémisphère nord. Il en existe des centaines d'espèces et il s'agit du genre Quercus. La taille, leur dureté et la résistance de leur bois a fait qu'on a révéré les chênes depuis la nuit des temps. Il est donc devenu le symbole du dieu grec Zeus et du dieu germanique Donar. On utilise, en médecine naturelle, l'écorce lisse des grosses branches ainsi que celle des jeunes fûts. La récolte est obtenue à l'occasion de l'éclaircissage des forêts dans les jeunes plantations. Les composants de la drogue sont : 10% ou plus de tanins de catéchol et leurs substances auxilaires. On l'utilise surtout en usage externe en traitement des engelures, des gelures, des hémorroïdes et des démangeaisons et exanthèmes (éruption cutanée erthémateuse diffuse et d'apparition aigue) suppurants. Le grand avantage de l'écorce de chêne est qu'elle n'irrite pas la peau ni les muqueuses. Pour les bains et les compresses on utilise une décoction  à raison de 5 cuillers à soupe bouillies dans un litre d'eau pendant environ 20 minutes. Pour les compresses utiliser un matériel poreux. On applique la décoction 3 à 5 compresses successives 2 à trois fois par jour. En médecine vétérinaire on se sert de la drogue contre la diarrhée.

C'est un arbre à feuilles caduques, à couronne irrégulière. Son écorce est d'abord lisse et plus tard apparaissent des fissures. Il peut devenir énorme. On le trouve sur les digues, dans les forêts des plaines inondables, là c'est un élément de chênaies. En spécimen isolé, il domine le paysage. Ses feuilles ont un court pétiole. Elles sont sinuées-pennatiobées. Elles ont des "oreilles" (auricules) à la base. Les châtons sont les fleurs mâles. Ils ont un périanthe vert jaunâtre. La cupule est la fleur femelle. Elle présente des segment de périanthe rouges. Le fruit est un akène pédonculé glabre c'est le gland. Le tiers de sa partie inférieure est enfermé dans la cupule. L'écorce d'une variété voisine le chêne sessile est également utilisée à des fins pharmaceutiques. Ses fleurs sont alors à long pétiole, cunéiformes à la base. Les glands, eux, ne dont pas pédonculés mais sessiles.
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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 15:14































chezmarie.nuxit.net/plantes/pulmonaire.htm
































http://www.faune-flore.be/fleurs_belgique/index.htm

Il s'agit du genre pulmonaria. Il comporte 12 espèces. Ses habitats s'étendent dans toute les régions tempérées d'europe, de la grande bretagne à l'oural. On l'appelle ainsi à cause de la forme de ses feuilles qui ressemble à des poumons. Les taches blanches sur les feuilles font penser à des poumons malades. C'est un exemple de traitement du moyen age que l'on appelle par similarité. On utilise les feuilles et les tiges fleuries. Leurs composants sont de l'acide silicique très soluble, du mucilage, des saponines et d'autres substances glucosidiques qui ont des propriétés anti-inflammatoire et vulnéraires. De nos jours, on la prend pour soigner les maladies des voies respiratoires supérieures, à savoir la bronchite chronique chez les personnes âgées. La plante possède aussi une action expectorante bénéfique, très appréciées par les patients âgées. On prend la drogue sous forme d'infusion à raison d'une cuiller à soupe pour une tasse d'eau trois fois par jour après les repas. On peut avec une infusion similaire bassiner les hémorroïdes hémorragiques. La pulmonaire fait partie de nombreuses tisanes pour les douleurs de poitrine. La demande étant faible, la cueillette en nature suffit. Il faut faire sécher la plante le plus vite possible sinon elle vire au brun et pert son pouvoir. Trop séchée, la drogue devient fiable. Attention elle moisit  facilement.

C'est une plante vivace des prairies, des bois humides et des sols humifères de la plaine à l'étage des collines. C'est le rizhome qui porte des tiges feuillues et des tiges fleuries vertes et grossièrement poilues. La floraison a lieu de mars à mai. Elle peut atteindre 30 cm de haut. Les feuilles sont sessile ou à pétioles court. Les fleurs sont pentamères, leur pédoncule est court, le calice en forme de cloche et la corolle infundibuliforme. Leur couleur est d'abord pourpre pour finir bleuâtre. Le fruit est composé de 4 nucules ovoïdes, vaguement carénées, brillantes et sombres.
Les botanistes modernes divisent généralement cette espèces en deux autres espèces : pulmonaria officinalis L. et P. obscura Dumort. La première espèce a des feuilles tachetées disposées en rosette persistante, les feuilles de la seconde n'ont pas de taches et la rosette ne dure que l'été.

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 15:11


Excusez moi si je n'ai pas mis beaucoup d'articles depuis plusieurs jours. Mais il y a eu des changements dans ma vie et j'ai du mal à me réorganiser.
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