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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 11:24
Aujourd'hui j'abandonne un peu les plantes médicinales, je reviens au Louvre.

La statue que je vous présente aujourd'hui est une oeuvre d'époque impériale (Ier-IIème siècle après J. C.). Elle est en marbre, vient d'italie et mesure 0.58m de hauteur et 1.50m de longueur.

C'est une jeune fille alanguie sur un rocher. Cette oeuvre est une variante d'Ariane endormie qui se trouve au musée du Vatican. La seule différence est que celle-ci est inversée. C'est donc dans les deux cas Ariane fille de Minos. Elle a été abandonnée par Thésée. Pourtant elle l'avait aidé à vaincre le Minotaure.

Elle faisait autrefois partie de la collection Borghese et a été achetée en 1807.


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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 11:31




















































Ce genre compte 30 espèces. Cette plante pousse dans toute l'europe et l'asie occidentale dans les régions tempérées et subropicales. Originaire de la région méditérranéenne, il s'est naturalisé ailleurs. La collecte en nature ne pouvant pas couvrir les besoins, il est cultivé des plantes à haut rendement qui ont été spécialement mises au point. En médecine naturelle ont utilise les sommités. On les cueille au tout début de la floraison seulement les tiges supérieures pas les parties basses, sans feuilles, qui sont ligneuses. Leurs composants sont : des principes amers (marrubiine), des flavonoïdes, des tantins, du mucilage, des acides organiques et une petite quantité d'huile essentielle qui sent très fort la pomme. On l'utilise pour les troubles digestifs benins accompagnés de manque d'appétit et de diarrhée. Cette plante stimule la sécrétion de bile et le tanin flavonique a un effet anti-inflammatoire et antiseptique. On la prend également  pour l'inflammation des voies respiratoires suupérieures mais comme elle a une efficacité relative elle passe au second rang. Elle est conseillée en synergie avec les feuilles d'aubépine dans le cas de traitement des irrégularités du rythme cardiaque d'origine nerveuse et combinée à la mélisse et à la lavande pour préparer une tisane qui calme les nerfs. On la prend à raison d'une cuiller à soupe de drogue pour une tasse d'eau non sucrée que l'on boit à petite gorgée, 2 à 3 tasses par jour. Le dosage est le même pour un mélange de tisanes. L'espèce voisine, M.PEREGRINUM ou des hybrides des deux peuvent aussi être utilisés médicalement.

Le marrube est une plante vivace de 50 cm de haut. D'abord cotonneuse blanche, puis pubescente. Sa tige est carrée, creuse et ramifiée. Les feuilles sont décussées et fripées. Ces lieux de prédilection sont les endroits ensoleillés, riches en matières nutritives, souvent en friche. Il lui faut beaucoup de chaleur, de lumière et un sol riche en azote. Sa floraison a lieu de juin à septembre. Les verticilles denses qui comptent jusqu'à 8 fleurs poussent aux aisselles des feuilles du tiers supérieur de la tige. Les fleurs sont formées d'un calice bilabié, peubescent et blanc. La lèvre supérieure présente un long lobe central. Les deux étamines, de devant sont plus longues que celles du fond. Le fruit est formé de 4 nucules ovoïdes, triangulaires qui tombent à maturité en même temps que le calice.
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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 11:04

Voici le gif de la journée








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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 10:57































































Ce genre comprend 150 espèces. Elles sont distribuées dans tout l'hémisphère nord. Le centre est la méditerranée. L'espèce qui nous interesse est originaire d'europe centrale et s'étend jusqu'en asie occidentale. Elle s'est naturalisée en amérique du nord. Pour la médecine naturelle on se sert des tiges fleuries. On les coupe à environ 20 cm du sol avant que les fleurs ne soient fânées. On les cueille de juin à septembre. Leurs composants sont des glucosides flavoniques amers, des tanins et l'alcaloïde peganine. La linaire a des propriétés anti-inflammatoires, diurétiques et laxatives. On prend la drogue sous forme d'infusion à raison d'une cuiller à café de drogue écrasée pour une tasse d'eau bouillante 2 à 4 tasses par jour. Cette façon de la préparer sert dans les problèmes de prostate et les difficultés à uriner. On l'utilise également sous forme d'extrait alcoolique à raison de 30 gouttes 3 fois par jour dans les troubles de la prostate. L'infusion ramollit les selles et facilite les contractions digestives. Il se peut qu'il y est des effets secondaires qui sont des spasmes mais, ils ne sont pas dangereux. Dans les phlébites, les ulcères variqueux, les hémorroïdes et les éruptions cutanées on se sert de l'infusion sous forme de bain préparée avec 2 cuillers à soupe de drogue pour 1/2 litre d'eau ou de compresse préparée avec 20g de drogue bouillie dans 1/2l de lait. Il existe même une pommade pour les hémorroïdes, dans laquelle on trouve la linaire, qui fut créée par le médecin hessois Johann Wolpius.

C'est une plante adventive vivace. Son rhizome est rampant et sa tige peut atteindre 50 cm de haut. Ses lieux de prédilection sont les lieux secs, au bord des voies de chemin de fer, dans les champs, sur les murs, dans les haies et sur les lieux incultes, de la plaine à la montagne. La tige est glabre, simple. Ses feuilles sont linéaires et alternes. Elles ressemblent à celle du lin. Les fleurs terminent la tiges en inflorescence en grappe dense. Elles sont symétriques, leur corolle est bilabiée de couleur jaune avec un point orange à la gorge et un long éperon pointu à la base. Cette espèce est un exemple de pélorie, c'est-à-dire la formation anormale d'une fleur régulière au lieu d'une fleur symétrique au sommet de l'inflorescence. Le fruit est une capsule biloculaire ovoïde à graine ailées, plus longue que le calice persistant.
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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 10:54


Voici le GIF du jour.



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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 10:35





















































































C'est la plus familière des 3 espèces de Levisticum. On la cultive de nos jours sur tous les continents. Elle descend, de toute évidence, de l'espèce Levisticum persicum qui pousse à l'état sauvage dans le sud de l'iran. En médecine naturelle on se sert des rhizomes et des racines. Leurs constituants sont : principalement une huile essentielle avec des lactones d'acide phtalique, des furocoumarines, et des substances auxiliaires. Cette drogue a des propriétés diurétiques marquées et diminuent la flatulence. On l'utilise dans l'inflammation des voies urinaires et de la vessie. On la prend sous forme d'infusion à macération brève ou longue. Dans le premier cas on verse une tasse d'eau bouillante sur une cuiller à café de drogue écrasée et on laisse infuser 10 à 20 minutes ; dans le second cas on verse de l'eau tiède sur la drogue et on laisse infuser 2 à 3 heures. On en boit 2 à 3 tasses pendant la journée. On l'utilise rarement seule. Elle entre souvent dans les mélanges des tisanes diurétiques. Pour le traitement des troubles digestifs on la prépare comme ci-dessus. Elle améliore la digestion, stimule les sécrétions gastriques, suolage de la flatulence et améliore l'appétit. La livèche sert également comme agent aromatique, on en met dans les pot-pourris. Cet usage date d'il y a des siècles. Pour aromatiser on se sert des feuilles et des fruits pulvérisés.

C'est une plante vivace à rhizome charnu rustique. Ses tiges sont dressées, creuses et atteignent 1.50cm de haut, terminées par l'inflorescence. Les feuilles sont alternées. Les plus basses ont un long pétiole. Celles plus hautes on un pétiole court. Les feuilles sont pennées deux ou trois fois. La floraison a lieu de juin à août. L'inflorenscence est composée de 20 ombelles. La couleur des fleurs est jaune verdâtre. Le fruit est un double akène ellipsoïdal, brun jaunâtre, aplati sur le dos. Quand il est mûr il s'ouvre dans la longueur depuis le bas en deux akènes à cinq côtés. C'est dans le creux entre les côtes que se trouvent les canaux qui contiennent l'huile essentielle.
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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 12:07



























































Cette plante fait partie du genre Leonurus. Il compte 9 espèces. Il est originaire d'europe et d'asie centrale. L'agripaume cardiaque est indigène en asie occidentale. Echappée des jardins elle s'est naturalisée dans toute l'europe. Autrefois on la cultivée beaucoup à des fins phytothérapiques. De nos on ne l'utilise preque plus ce qui limite sa culture. On utilise les tiges fleuries très feuillues, sans les parties basses, épaisses, nues et ligneuses. Ses composants sont des glucosides qui ont une légère action diurétique et cardiotonique, des principes amers, des traces d'huile essentielle et des alcaloïdes mais en petite quantité. On s'en sert comme cardiotonique léger dans les névroses du système nerveux autonome, pour le traitement des troubles de la postate et comme désatif. On la prend sous forme d'infusion à raison d'une cuiller à soupe de drogue hachée pour une tasse d'eau bouillante 2 à 3 fois par jour. Par voie orale elle est très efficace pour le coeur des personnes âgées. En effet, elle améliore la fréquence des battements et il en va de même pour les troubles naissants de la prostate. On la recommande comme sédatif pendant la ménaupose et pour supprimer les effets indésirables du goitre. En l'agripaume est un médicament gériatrique c'est à dire qu'il supprime les manifestations pathologiques de l'organisme qui vieillit. On l'utilise depuis le moyen âge pour soigner les maladies du coeur.

C'est une plante vivace qui atteint les 120 cm de haut. Sa tige est carrée, cruses, dressée. Elle est très ramifiée et ses feuilles sont décussées, irrégulièrement dentées. Elles prensentent des veines proéminentes dessous. Les feuilles sont à 5 à 7 lobes en bas de la tige et à 3 lobes vers le haut. Elle pousse dans la prairie, les pelouses de village, les lieux incultes et au bord des chemins. Sa floraison va de juin à septembre. Les fleurs se présentent en verticilles de 10 à 20 à l'aisselle des feuilles centrales et supérieures. Elles sont sessile et symétriques. Leur calice est en forme de clochette à cinq dents. La corolle est bilabiée, de couleur rose pâle, mais très rarement blanche. La lèvre supérieure de la corolle porte des poils brunâtres. La lèvre inférieure, plus courte, porte des point rouge brunâtre sur les lobes. Les étamines ont des sacs polliniques déployés. Quand le calice est mûr, les quatre nucules du fruits tombent en même temps.
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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 11:21






Le SENS que l'on peut exprimer
n'est pas le sens éternel.
Le nom que l'on peut proférer n'est pas le NOM éternel.
J'appelle "Non-être" le commencement de Ciel et Terre.
J'appelle "Etre" la Mère des êtres individuels.
Se diriger vers l'Etre,
à contempler les limitations spatiales.
Tous deux sont originellement un
et par le nom seul diffèrent.
Dans son Unité cet Un est mystère.
Mystère des mystères
est la porte par où surgissent toutes merveilles.
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 12:06





Le sens s'écoule sans cesse.
Mais dans ses effets il ne déborde jamais.
C'est un gouffre sans fond il paraît être l'ancêtre de toutes choses.
Il émousse leur tranchant.
Il démêle leurs noeuds.
Il tempère leur éclat.
Il s'unit à leur poussière.
Il est profond et semble pourtant réel,
Fils de qui, je ne sais.
Il paraît être antérieur à Dieu.
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 11:23




















































La lavande officinale fait parti du genre lavandula qui compte pas moins de 28 espèces d'herbes, de sous-arbustes et d'arbustes. Ce genre est originaire de la zone allant des îles canaries à la somalie en passant par la méditerranée, l'inde et le pakistan. La lavande officinale, elle, est native de la méditerranée, de l'espagne aux balkans. On la cultive également ailleurs surtout pour son huile essentielle dont on se sert en parfumerie et dans l'industrie consmétologique. Médicinalement ce sont les tiges fleuries ou seulement les fleurs qui sont employées. Ses constituant sont : une huile essentielle (jusqu'à 3%) avec du linalol et de nombreux autres composants. Elle contient également d'autres substances qui ont des propriétés thérapeutiques : coumarine, ombelliférone et tanins. La drogue a une légère action sédative sur le système nerveux central et abaisse un peu l'hypertension. Son effet est moindre sur les troubles de la vésicule et du canal biliaire. On l'utilise sous forme d'infusion à raison d'une cuiller à café de drogue pour une tasse d'eau bouillante matin et soir. L'extrait alcoolique lui se prends à raison de 20 à 30 gouttes par dose. On s'en sert également sous forme de bain pour son effet sédatif. Là on utilise 3 à 4 cuillers à soupe de drogue de fleurs ou 5 à 8 cuiller à soupe de tiges fleuries par litre d'eau. Les bains sont conseillés pour les névroses durant la ménopause et pour la dystonie (troubles du tonus musculaire) gouvernée par l'action du sytème nerveux sympathique et parasympathique. En médecine populaire la drogue est un bon remède pour les troubles digestifs et est aussi utilisée comme diurétique léger. L'extrait alcoolique peut être utilisé en usage externe comme rubéfiant pour les douleurs rhumatismales et la sciatique.

C'est un buisson  feutré, vert grisâtre, de 20 à 60 cm de haut. Les feuilles sont décussées et étroite. On la cultive en europe pour son huile depuis le XVIe siècle. La floraison de juin à août. Les fleurs sont disposées en panicules lâches comme des épis. Le calice est tubulaire violet-gris à nombreux poils glanduleux remplis d'huile essentielle. La corolle ciolette a une paire d'étamines de devant plus longue que celle de derrière. Le fruit consiste en 4 nucules lisse, b rillantes. Les autres espèces du genre sont plus importantes pour leur valeur commerciale que médicinale, surtout la grande lavande. Les hybrides de ces espèces sont surtout cultivés à grande échelle pour leur production remarquable d'essence de lavande.






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