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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 11:44




Et voici les dix règles de la cueillette des plantes médicinales


1 - Bien connaître les espèces de plantes médicinales que l'on veut rencontrer. Un enfant ne doit jamais ramasser des plantes.

2 - Lors de la cueillette des plantes toxiques il faut prendre les plus grandes précautions. Elles doivent être placées et séchées à part. Toujours porter des gants et se laver soigneusement les mains après les avoir manipulées. Il faut aussi prendre beaucoup de précautions dans le cas de plantes contenant par exemple de la furoncoumarine (RUe) ou des sbustances photosensibilisantes (Millepertuis) qui provoquent allergies et irritation de la peau.

3 - Si vous souhaitez vendre les plantes que vous récoltez, il vous faut vous spécialiser car cela vous donnera une expérience pratique irremplaçable avec pour résultat une drogue de toute première qualité. Avant cela il faut prendre contact avec l'acheteur et vous entendre avec lui.

4 - Lorsque vous récoltez dans la nature, ne prenez jamais tout ce dont vous avez besoin d'une seule espèce au même endroit. Il faut toujours laisser assez  pour assurer la reproduction et la multiplication de l'espèce. Une cueillette aveugle "enrichit le père mais appauvrit le fils".

5 - Lors du ramassage des plantes médicinales il est recommandé de porter des gants et d'utiliser des instruments adaptés à vos besoins (sécateurs, couteaux, faucilles, outils de bêchage spéciaux).

6 - Choississez le réceptacle approprié pour les parties de plantes que vous allez récolter. Par exemple, les fleurs et les feuilles molles doivent être placées en vrac dans un panier - elles ne doivent pas être tassées car elles pourraient chauffer et "transpirer" pendant le transport. Les parties plus dures tels que rizhomes, racines et sommités fermes peuvent être mises dans des fourre-tout ou des sacs. Pour les grandes quantités vous pouvez utiliser des paillasses qui peuvent être empilées. Pendant la manipulation et le transport, les parties récoltées ne doivent pas être tassées, elles doivent être manipulées avec précaution pour éviter de les abimer car sinon il y a un risque de fermentation.

7 - Ne ramassez que des plantes saines et manifestement intactes. Ne cueillez pas les plantes malades ou infestées d'insectes nuisibles. Ne récoltez pas les plantes couvertes de boue ou de poussière, celles qui poussent le long des voies publiques, des routes et chemins très fréquentés. Dans ces lieux il risque d'y avoir une concentration énorme de métaux lourds.

8 - Ne ramassez pas vos plantes dans les prairies et vergers où l'on utilise des désherbants et des pesticides. Ces produits peuvent se retrouver dans les composants actifs.

9 - Il ne faut pas les récolter recouverte de rosée ou de pluie, ni dans la fraîcheur du soir lorsque l'humidité tombe. Les parties humides s'abiment rapidement par échauffement et par condensation, elles se mettent à fermenter et le processus biochimiques concourants dans les parties qui se flétrissent affectent non seulement leur aspect mais aussi leurs constituants actifs qui commencent à se détériorer ou du moins dont la concentration diminue. En général le meilleur moment pour cueillir les plantes médicinales se situe entre 10h le matin et 5h du soir par temps sec et ensoleillé.

10 - Les parties récoltés doivent être séchées le plus tôt possible après la cueillette et après avoir été aérées quelque temps, elles sont mises dans des réceptacles adéquants, en règle générale des sacs en papier, des boites fermées ou des bocaux en verre bouchés à l'émeri. Elles doivent être stockées dans un endroit sec et obscur, àd es températures relativement basses (ne dépassant pas 15°C) dans des récipients étanches à l'air qui limitent leur détériora
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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 11:39
Nous continuons par les :

Principes amers :

Les pincipes amers sont des substances organiques de composition chimique extrêmement variée. A très petites doses ils stimulent les sécrétions gastriques et facilitent la digestion. Ils sont indispensables. Leur action est basée, tout comme celle de certains apérétifs, sur la teneur en principes amers. Il existe aussi des dragées stomachiques (centaurée, armoise, absinthe, chardon bénit).

On arrive à la fin du groupe de constituants actifs, les dits métabolites secondaires des plantes qui sont responsables de l'effet thérapeutique de la plante. Les produits métabolisme primaire sont bien sûr indispensables et sont nécessaires au bon fonctionnement des processus vitaux de base de la plante. Ils sont également utiles pour l'homme.

La centaurée

























L'armoise absinthe
































Le chardon bénit


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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 11:36



Aujourd'hui nous parlons des huiles essentielles.

Ce sont des composés organiques volatils aromatiques, d'un caractère huileux.
Elles comprennent des terpènes, des sesquiterpènes et autres composants. Elles énormément utilisée en thérapeutiques (aromathérapie). Leur action est bactéricide et phytocide et pour certaines fongicide. On les utilise souvent en usage interne (sur prescription d'un spécialiste) pour traiter les infections de l'appareil digestif. C'est le cas de l'Achillée mille feuille, acore odorant, angélique et fenouil. Pour les affections des reins, de la vessie et des voies urinaires on prendra genévrier et persil. L'usage externe, sous forme de pommade, compresses, bains et massages huileux est préconisé dans les dermites rebelles et les dermatoses chroniques. Elles ont également des effets rubifiants et désensibilisateurs qui sont efficaces en cas d'inflammation musculaire, tendineuse et rhumatismale. Les huiles essentielles sont également largement utilisées comme analgésique.
On s'en sert aussi en cosmétique.

Tanins : Ce sont des substances organiques de composition diverse, aux propriétés astringentes prononcées qui hâtent la guérison des blessures et des muqueuses enflammées. Très utilisés, en usage externe, pour soigner les ulcères variqueux, les hémorroïdes, les engelures et les brûlures, comme bain de bouche pour le traitement des inflammations et des maladie périodontales. On les prend en usage interne pour traiter la diarrhée et l'hypersécrétion des muqueuses intestinales
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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 11:23
Aujourd'hui je commence une nouvelle rubrique : les plantes médicinales.

Il y a d'abord quelques petites choses à savoir. Déjà il faut connaître les actifs ou constituants. Il y a :

- Les alcaloïdes : Ce sont les phyto-substances les plus efficaces et plus importantes sur le plan thérapeutique. Souvent très toxiques. De ce fait les plantes qui en contiennent n'étaient jamais utilisées en médecine populaire ou très occasionnellement en usage externe. Les alcaloïdes purs et leurs dérivés de synthèse comptent parmi les agents médicinaux de base dans le monde entier. Ils sont utilisés principalement pour leurs effets analgésiques, antispamodiques, bactéricides et autres. On est arrivé à isoler plusieurs milliers d'alcaloïdes, mais seulement une centaine est utilisée en thérapie.

Après les alcaloïdes viennent les glucosides :
Ce sont des substances organiques complexes qui, par hydrolyse (décomposées sous l'action de l'eau, d'acides ou d'enzymes), se séparent en deux : un composant sucré (glucone) et un composant non sucré (aglucone). Certains une action physiologiques prononcées sur les tissus animaux et sont toxiques pour l'homme. Ils comprennent par exemple les glucosides cardiaques affectant les tissus musculaires du coeur, que l'on trouve dans la digitale et sans lesquels le traitement des maladies du coeur serait impensable de nos jours et les glucosides contenus dans l'adonis et le muguet. En thérapie on utilise des glucosides à effet laxatif (bourdaine, rhubarbe médicinale), anti-inflammatoire (aigremoine, souci, petite camomille), diurétiques et antiseptiques. L'actions des flavonoïdes, flavono-lignanes et dérivés de coumarine sur les processus inflammatoires. Les maladies du foie et de la vésicule biliaire, l'insuffisance veineuse et autres choses du même genre est importante (millepertuis, aigremoine, chardon marie, sarrazin). Les glucosides comprennent aussi les aponines qui présentent la caractéristique physiologique frappante de produire une mousse savonneuse. Leur action expectorante est très appréciées également dans l'inflammation des voies respiratoires supérieures (Primevère)

voici les photos des fleurs qui sont sitée dans cet article

Digitale

L'adonis



Le muguet

























La bourdaine














La rhubarbe médicinale






























Aigremoine















Le Souci





























La petite camomille





























Le millepertuis
























Le Chardon Marie



























Le sarrazin

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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 16:00
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Il s'agit du genre capsella et il comprend 5 espèces. Leur distribution est cosmopolite surtout grâce à la bourse-à-pasteur car c'est la plus répandue. Son utilisation en tant que plante médicinale remonte à l'antiquité. On utilise les sommités fleuries et aussi la rosette des feuilles de base, cueillies pratiquement toute l'année. Elle comprend des amines biogénique (se qui lui donne une odeur désagréable), des substances glucosidiques telles que la diosmine, des saponines et des substances auxiliaires courantes telles que des acides organiques et des sucres. En médecine populaire on l'utilise pour arrêter les saignements dans les désordres gynécologiques, comme diutétique. En usage externe on s'en sert surtout pour soigner l'eczéma. L'effet hémostatique est attribué à la diosmine mais ceci n'a pas été vérifié cliniquement. C'est surtout sur le traitement à long terme que l'on a des résultats sur les hémorragies utérines provoquées par des troubles des muscles de l'utérus ou par des myomes (tumeurs bénignes de l'utérus qui sont localisés dans la paroie musculaire de l'utérus) pendant la préopérationnelle. On l'utilise également dans le cas de calculs des voies urinaires. On la prépare généralement en brève infusions ou de préférence en macération préparée plusieurs heures à l'avance dans de l'eau tiède à raison d'une cuiller à café de drogue écrasée pour une tasse d'eau à prendre 2 à 4 fois par jour. La préparation pour laver les eczémas et la même, mais on utilise 2 cuiller à soupe de drogue pour 1/2 litre d'eau.

C'est une plante annuelle ou bisannuelle qui arrive à 60 cm de hauteur. Elle présente une variation morphologique très marquée. Elle pousse dans les champs, les jardins, les friches et au bord des chemins. Il lui faut des sols riches en azote. Elle forme une rosette de feuilles basale d'où sort une tige droite. Cette tige porte des inflorescences en grappes lâches et ce pratiquement toute l'année. Ses fleurs sont petites et très discrètes. Leur couleur varie de blanche à rose. Les fruits sont des silicules obcordées triangulaires. Ce sont eux qui ont donné le nom à la plante. La drogue ne doit pas contenir beaucoup de fruits car ce serait signe de récolte tardive. En chine les jeunes feuilles de la rosette basale sont mangées en salade.

 
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