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Il se peut que vous trouviez que l'ordre de mes articles est un peu aléatoire. Mais comme je reprends les articles de mon ancien blog et comme il y avait eu un bug sur le site de blogs certains articles sont mal classés dans l'ordre du temps et de la logique. De plus les images que vous y trouverez ne sont pas toujours de moi. Elles sont prises sur internet.
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Plantes médicinales
25 février 2009
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Depuis l'antiquité, l'homme cueille des plantes pour se guérir. Il les cueille soit dans la nature, donc les plants sauvages ou il les cultive. Dans l'antiquité les gens qui s'occupaient du ramassage et du séchage des plantes médicinales s'appelaient les rhizotomes, ensuite ils les vendaient aux guérisseurs. Un excellent témoignage est fourni (pour le moyen age) par le manuscrit allemand du XII siècle d'Apuleius Dioscoride dans lequel la cueillette d'herbes est représentée de manière réaliste sur une enluminure.
Les premières cultures des plantes médicinales se trouvent dans les jardins des moines bénédictins c'est plus tard qu'elles apparaissent dans les jardins des autres ordres ensuites il font leur apparition dans les jardins des châteaux et ceux des pharmacies puis seulement bien après dans les jardins des paysans, dans les champs et les jardins particuliers.
Bientôt la culture des plantes médicinales va l'emporter sur la cueillette dans la nature. Car il y a l'avantage de la concentration des récoltes.
Pour obtenir des médications, il faut que les plantes subissent d'autres opérations qui sont soumises à des règles spécifiques. Mais avant pour qu'elles conservent leurs valeur thérapeutique, il faut observer quelques règles pour leur récolte, leur séchage et leur stockage.
Avant de traiter de ces règles particulières, il est nécessaire d'expliquer la relation entre la plante médicinale et la drogue. Une plante médicinale, qu'elle pousse à l'état sauvage ou qu'elle soit cultivée, contien des substances thérapeutiquement actives convenant pour traiter des maladies. Les parties de la plante. Ces parties sont récoltées et conservées par la plus simple des méthodes : le séchage. Les parties séchées de la plante : sommintés, feuilles, fleurs, fruits, racines sont appelées drogues dans le langage pharmaceutique. De telles drogues n'ont rien à voir avec les tupéfiants, sujets d'abus et d'activité criminelle. Ce dernier ses du mot "drogue" vient probablement du fait que les premières substances stupéfiantes provenaient de drogues également utilisées à des fins médicinales (certains alcaloïdes de l'opium et leurs dérivés. La cocaïne isolée à partir des feuilles do coca) dans ce livre sur le splantes médicinales le terme "drogue" n'aura donc qu'un seul sens : celui de substances médicinales simples et originales.
Dans le prochain article nous verrons les 10 règles du ramassage des plantes médicinale.
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25 février 2009
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Aujourd'hui 
C'est une plante de l'hémisphère nord. Il en existe plusieurs espèces qui différent par leur nombre de chromosomes mais qui d'aspect sont identiques. L'acore odorant est originaire de l'Asie méridionale d'om il fut apparemment apporté en Europe via les Balkans par les turcs, les tatares et peut-être même les croisés. Elle est très populaire depuis XVIIème siècle. Elle servait également en cuisine. Cette plante pousse en bordure des ruisseaux peu profonds et lents et ne se multiplie que végétativement. Les plantes poussant en europe sont stériles. Le rhizome contient une huile aromatique, des tanins et des principes amers et ce sont des composants qui ont un effet médicinal. L'acore odorant est utilisé pour traiter les troubles digetifs et le manque d'appétit, surtout si ceux-ci sont d'origine nerveuse. Le rhizome séché est préparé sous forme d'infusion et peut aussi être bouilli un temps très court. On peut l'utiliser également sous forme de poudre et en extrait alcoolisé. Il suffit d'une cuillère café de drogue par tasse d'eau bouillante. Le dosage de la poudre correspond à une pointe de couteau. La teinture est absorbée par gouttes - une dose équivaut à 20 gouttes. Sous ses diverses formes la drogue est prise 3 à 4 fois par jour avant les repas. L'extrait alcoolisé a également un usage externe, en friction pour soulager les muscles fatigués et douloureux et comme agent tonique dans un bain. On peut en faire des liqueurs stomachiques et ce depuis l'antiquité (en Inde, Egypte et Grèce).
La caractéristique de cette plante est son rhizome épais, d'odeur agréable, présentant sur sa partie supérieure des feuilles poussant jusqu'à un mètre de haut et d'innombrables racines filiformes sur la partie inférieure. L'influrescence est un spadice de 10 à 20 cm de long, avec des fleurs s'ouvrant de la base vers le haut et disposées en un dessin inhabituel. Les fleurs sont minuscules avec un périanthe (Le périanthe est l'ensemble des enveloppes qui assurent la protection des organes reproducteurs de la fleur (étamine et pistil), il comprend le calice qui est composé de sépales et qui assure une fonction de protection et une fonction chlorophylienne, puis la corolle qui est composée de pétales (lames minces et colorées).) à six segments et six étamines, en deux cercles de trois chacun. Les fruits, pratiquement inconnus en Europe, sont des baies rouges à nombreuses graines. Outre l'acore odorant, seule une autre espèce d'acore a été décrite à ce jour -Acorus gramineus Soland- originaire d'extrême orient. C'est une plante miniature cultivée sous plusieurs formes ornementales dans les aquariums. |
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Il a été introduit en Europe depuis le XVIème siècle. On trouve des espèces très apparentées dans l'Himalya, en Asie orientale et en Amérique du Nord.
A des fins médicinales on utilise principalement les graines (marrons mûrs). Elle sont traités par l'industrie pharmaceutique. Ces graines contiennent des saponines dont l'aescine est la plus importante. Il y a aussi des glucosides flavoniques. La drogue est utilisée principalement pour le traitement des maladies vasculaires telles que les varices, les ulcères variqueux et les hémorroïdes. L'aescine et autres ont un effet bénéfique sur les capillaires (elles agissent comme vaso-dilatateur), améliorent l'élasticité des vaisseaux sanguins et ont un effet anti-oedémateux. Elle peut être utilisée également pour réduite la tuméfaction en cas de contusion et de fracture. Les principes actifs peuvent se présenter sous la forme de cachets, pommades, gels et injections. L'extrait de marron d'inde peut être utilisé en externe dans le traitement des phlébites. De nos jours on peut conseiller, en médecine populaire, les décoctions d'écorces, de feuilles et de bourgeons ainsi que les macérats glycérinés à 1DH, occasionnellement utilisés aux mêmes fins. En pédiatrie le dosage doit être énormément diminué car les saponines peuvent être très toxiques.
Très utilisé comme arbre d'ornement le marron d'inde atteint 25 m de haut. Leur couronne est dense et régulière formée de grande feuilles palmées et une floraison luxuriante. Celle-ci est brève en mai et juin. Le fruit est une grosse capsule à épines molles, globuleuse, contenant 1 à 3 graines marron, brillantes, avec un grand "nombril" clair.
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Elle est native d'Asie Mineure. On ne connait que les formes cultivées dont la couleur varie du lanc au violet foncé en passant par le rose et le rouge. Pour l'indusrie pharmaceutique ce ne sont que les fleurs foncées qui sont utilisées. On les cueille à la main, bien ouvertes avec leur calice, la seconde année de la croissance. En pharmacie elles sont désignées sous le nom Flos alceae.
Elles comprennent des colorants anthocyaniques, 6 à 8% de mucilage, des tanins et des flavonoïdes qui se trouvent dans la partie verte de la fleur, le calice. La drogue a une action expectorante et favorise la guérison des muqueuse dans les maladies de l'appareil respiratoire supérieur. Utilisée seule, la drogue est dosée à raison de 1 cueiller à soupe de produit écrasé mis à macérer dans de l'eau tiède pendant 2 à 3 heures ou encore un temps assez bref (moins efficace). L'infusion est alors prise jusqu'à 5 fois par jour. Il est toutefois plus courant de l'utiliser dans des mélanges de tisanes pour les rhumes de poitrine (espèces pectorales), outre l'effet thérapeutique elle relève la couleur de la tisane. Elle fut introduite en Europe lors des invasions turques du XVI siècle. De nos jours elle est cultivée pour l'industrie pharmaceutique sur de petites parcelles car la cueillette manuelle prend du temps et ne peut être mécanisée.
C'est une plante bisannuelle ou vivace qui à partir de la seconde année de culture porte une tige épaisse mesurant parfois plus de 2m de haut, terminée par une grappe, un peu comme un épi, de grandes fleurs voyantes ayant jusqu'à 8cm de diamètre. Le fruit en forme de disque (un schizocarpe) se divise en petits akènes à une graine quand il est mûr. Elle fait partie de la famille des mauves. Elle occupe le troisième rang quant à son usage médicinal.
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Plante commune et gênante pour l'agriculture. C'est la plus connue parmi une centaine d'espèces. Elle s'étend jusqu'en Sibérie et en Afrique du Nord. Pour le marché des drogues on récolte les longs rhizomes traçants, minces, articulés, dépourvus de radicelles. Ils sont séchés en bottes. On en trouve de moins en moins car elle est systématiquement arrachée à cause de son aspect mauvaise herbe qui pèse plus lourd que son aspect médicinal. De plus les rhizomes une fois séchés doivent être conservés dans des récipients parfaitement hermétiques car ils absorbent facilement l'humidité.
Cette plante contient le polysaccharide tricitine, un mucilage, des saponines, de l'acide silicique soluble et des principes à action bactéricide. Cette drogue a des propriégés diurétiques. Elle est utilisée dans les maladies de la prostate, y compris pour les tumeurs bénignes de la glande prostatique. On la mélange souvent à d'autres drogues pour stimuler le métabolisme et harmoniser son processus. On la prend sous forme de décoction à raison d'une cuillère à café de drogue écrasée pour 1 tasse d'eau, 2 à 3 fois par jour ou encore telle quelle écrasée finement à raison d'une cuiller à café dans un verre d'eau tiède : bien mélanger et boire toujours avant les repas.
C'est un graminé qui en présente toutes les caractéristiques. Son rhizome peut atteindre 1.5kg au 1m2. Sa longueur est de 60 m ou plus. La tige peut atteindre 1mp de haut, les feuilles sont molles, plates ressemblant à de l'herbe et terminée par un épi étroit de 15 à 20 épillets caducs. Chaque épillet se compose de 5 fleurs qui fleurissent de juin à l'automne. Les graines ont un grand pouvoir de germination dès qu'elles mûrissent et restent viables pendant 5 ans et parfois plus.
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Ce genre comporte environ 15 espèces et sont dans la zone tempérée de l'hémisphère Nord. Celle qui nous intéresse pousse dans toute l'europe, exception faite de l'extrême nord, en Asie Mineure, Iran, Caucase et Afrique du Nord. Il arrive que l'on récolte à des fins médicinales, l'aigremoine procera qu'on trouve seulement en europe. Toutes deux sont d'égale valeur quant à leurs principes actifs. Pour le marché des drogues on récolte les sommités fleuries avec de nombreuses feuilles sans la patie ligneuse, sans feuilles. La base des tiges sont pauvres en composants actifs. Ces principes actifs sont : le catéchol, des tanins, des principes amers glucosidiques, des flavonoïdes et des traces d'huile essentielle. Leurs effets agissent sur les troubles digestifs provoqués par un taux d'acidité bas des sucs gastriques. La drogue peut être utilisée comme antalgique pour soulager les douleurs de la visicule biliaire.
On l'utilise en infusion (1 cuiller à café de drogue pour 1 tasse d'eau bouillante) 3 à 5 fois par jour. Cette tisane peut être prise sur une longue période. Elle est également recommandée dans le cas de bain de bouche après une intervention chirurgicale dentaire et en gargarisme dans les stomatites avec aphtes. La drogue est également utilisée dans la préparation de bains en raison de son effet bactéricide et anti-inflammatoire dans le cas de maladies de peau tenaces.
Elle pousse sur les talus, dans les clairières, les pâtures et les prés secs souvent en sol calcaire. Elle atteint 30 à 100cm de haut. Sa tige est droite, généralement non ramifiée et couverte de poils courts et longs. La floraison est de juin à septembre. Sa fleurs a cinq pétales jaune d'or, disposées en grappe simple. Le fruit est une akène enfermé dans un réceptacle en forme de coupe, cannelé et bordé d'un anneau de poils à croché.
La connaissance de ses vertus remonte à l'antiquité.
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Attention plante toxique 
Elle pousse en Europe. De nos jours on ne le trouve plus que rarement dans les lieux ayant un caractère steppique. Son biotope d'origine est constitué par les steppes russes en zone tempérée et s'étendant le long du 50ème degré de latitude nord jusqu'en Sibérie occidentale et au pied des montagnes de l'Altaï.
C'est l'école russe qui a mis la première ses usages thérapeutiques. Notamment comme sédatif sûr dans le traitement des névroses cardiaques de diverses origines. Sur le marché des drogues végétales on trouve les sommités fleuries. Elles sont récoltés au printemps au début de la floraison et comprennent à la fois les tiges fleuries et les tiges non fleuries. La drogue contient des flucosides cardiaques, responsables des on effet médicinal mais aussi des propriétés toxiques de la plante.
Les médicaments fait à partir de ces plantes ne sont délivrés et administrés que sur ordonnance et contrôle d'un médecin. Elles sont utilisées en infusion, extrait alcoolique (teinture, extrait) ou préparation de style pharmaceutique.
Sa principale utilisation sont les névroses cardiaques se manifestant par une fréquence plus rapide du pouls ou des contractions prématurées du muscle cardiaque. Elle est également utilisée avec succès dans le traitement de certains types de myocardites, d'insuffisance cardiaque chez les personnes âgées et d'hypotension artérielle. Son effet est rapide et à court terme. Les propriétés diurétiques de la drogue garantissent que les glucosides cardiaques ne s'accumulent pas dans le corps du patient et ne provoquent pas de symptomes toxiques.
C'est une herbe vivace de 20 à 40 cm de haut, portant dès fin avril de grandes fleurs brillantes, jaune d'or, radiées. Une fois fanée elles forment un fruit agrégé formé d'akènes presque globuleux avec un bec crochu. Ce fruit éclate rapidement en parties individuelles et les akènes récoltés à ce moment-là conviennent le mieux pour être semés. Les espèces d'Adonis annuelles, moins remarquables, poussent à l'état sauvage comme mauvaises herbes dans les champs en Europe.
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23 février 2009
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Disseccation correcte : condition préalable à l'efficacité des drogues. Les plantes récoltées doivent être amenées aussi vite que possible à l'endroit où elles seront séchées. Première condition pour pour obtenir des drogues de première qualité. Quand on sèche les plantes chez soi, il faut adapter le mieux possible les conditions de culture intensive (séchage en hangars avec température régulée). Chez soi il faut que local de séchage soit bien aéré, bien ventilé, sur des plateaux, des cadres en grillage non oxydé ou en tissus à maille rigide. Mais elles peuvent être mise à séchées sur du papier propre, un drap ou un plancher en bois propre. Celles qui ont des composants vénéneux doivent sécher à part. Inutile d'insister sur la nécessité d'une hygiène parfaite. Les plantes doivent être étalées en couches minces afin qu'elles ne s'échauffent pas et ne provoquent de la condensation et également un séchage non uniforme. Si possible la plante doit sécher sans la retourner (il faut la manipuler le moins possible). On peut parfois terminer le séchage de façon artificielle mais attention que la température de séchage ne dépasse jamais les 40°C. C'est particulièrement important pour les plantes contenant des huiles essentielles qui se volotilisent facilement. Seule les fleurs de Molène peuvent très occasionnellement être séchées en plein soleil. Le temps de séchage dépend de la teneur en eau de la plante et de la température de séchage. Les feuilles et les fleurs séchent plus rapidement, puis les sommités, les racines, les rizhomes, tubercules et fruits charnus plus longs à sécher. La dessiccation doit être la plus rapide possible. Il ne faut pas faire sécher la plante trop longtemps. Si les parties se cassent facilement quand on les plie, c'est que le séchage est terminé. L'aspect de la drogue renseigne sur la qualité du séchage. Sa couleur doit être la plus proche possible de la plante vivante avec une légère nuance due à la perte d'eau. Pendant le processus de séchage la plante perd de l'eau donc il y a une perte de poids simultanée. Il faut connaître le rapport de séchage car c'est une statistique technique importante ainsi qu'économique pour les cueilleurs comme pour ceux qui cultivent les plantes médicinales. Les drogues brutes sont stockées soit entières, soit émiettées. La plupart des fleurs, fruits et graines séchées ne sont pas émiettées. Feuilles et sommités séchées sont hachées, les racines séchées sont écrasées ou moulues. Les grosses racines charnues sont épluchées et coupées en dés ou en tranches avant le séchage. Dans les opérations commerciales à grande échelle on utilise puor ce faire des machines industrielles à couper ou à trancher, des moulins, des tamis, des séparateurs et des presses. Les plantes médicinales qui ont été séchées sont vendues à l'état brut - sans autre préparation. Si préparation il y a, le cueilleur ne peut la faire que pour son propre usage. Le texte qui commente chaque plante de ce livre indique comment préparer la drogue brute en question avant de faire l'infusion médicinale afin d'améliorer le processus de trempage et le rendre plus efficace. La drogue doit être préparée (écrasée ou émiettée) juste avant sont utilisation et non à l'avance. UNE DROGUE PERD PLUS RAPIDEMENT DE SON POUVOIR SI ELLE EST STOCKEE DEJA EMIETTEE. Les principes actifs sont également affectés par une alternance d'humidification et de dessiccation ainsi que par des températures extrêmes.
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